Le Foyer
Situation et points forts
Face au Jardin du Luxembourg, à quelques minutes de Notre-Dame et des quais de la Seine, le Foyer International offre une situation idéale pour les étudiants à Paris. La Sorbonne et plusieurs autres universités ainsi que trois centres d’enseignement du français langue étrangère sont facilement accessibles à pied.
L’esprit Foyer
Lieu de rencontres et d’échanges, le Foyer est ouvert aux étudiants de toutes nationalités, de toutes opinions philosophiques et religieuses.
Le FIE donne aux étudiants l’occasion de confronter leurs cultures et permet de découvrir qu’au-delà des divergences naissent compréhension et amitié.
L’histoire du Foyer
Fondé en 1906, le Foyer International des Etudiantes (FIE) est le premier foyer d’étudiantes ouvert au Quartier Latin. Démoli puis reconstruit en 1928 sur des plans plus vastes, il est donné à l’Université de Paris en 1936 par la fondatrice Grace Whitney Hoff. Un conseil d’administration dont le Recteur des universités est membre de droit en assure la gestion.
A propos de la fondatrice
Grace Whitney est née le 22 octobre 1862 à Detroit (Michigan). Issue d’une des plus grandes familles de la ville, elle épouse en 1900 John Jacob Hoff. La même année, le couple quitte les États-Unis et s’installe en France qui devient son pays d’adoption.
Grace Whitney Hoff met sa fortune au service de nombreuses œuvres philanthropiques. En particulier, elle s’occupe activement des soldats blessés lors de la guerre de 1914-18 et elle établit une maison de repos à Peyrieu (Ain) pour les veuves de guerre.
Présidente de la YWCA à Detroit, elle s’intéresse à la question féminine et se préoccupe de l’accès des jeunes filles à l’éducation et à l’enseignement supérieur. À partir de 1926, elle se consacre à la construction du Foyer International des Etudiantes. Elle surveille de près les travaux du bâtiment qu’elle veut spacieux, doté d’un confort moderne, bâti avec des matériaux de qualité et décoré avec soin. Le Foyer est inauguré en 1928.
Ses efforts et sa générosité lui valent les Palmes Académiques en 1923. En 1925, elle reçoit la Légion d’Honneur, et elle est promue au grade d’officier en 1934. Elle est décédée le 18 décembre 1938 à Lausanne.